L'AMOUR
Qu’est ce l’amour ? Depuis que mon cœur a été brisé par l’homme que j’ai aimé plus que tout, plus que moi, plus que ma vie, je l’ignore. J’ai prié Dieu chaque jour pour qu’il efface ma peine, pour qu’il efface mes douleurs, qu’il me donne la force de me relever et d’avancer la tête haute. Chaque jour qui passait je me demandé « qu’ai-je fait pour mériter cela ? », mais dans cette vie ici bas le combat est quotidien et il faut se dépasser pour le surmonter. L’amour te donne et te reprend sans crier gare, l’amour est parfois passion, l’amour est souvent poison….
Il était mes yeux, le sang qui coulait dans mes veines, mon souffle, ma terre d’asile. Il rythmait ma vie, mes désires, il était l’air que je respirais. Quand notre histoire s’est arrêtée, l’espoir s’en est allé, le jour était comme la nuit, la peine était devenue ma meilleure amie ou ma meilleure ennemie je ne savais plus. J’errais telle une âme perdue dans le tourment de sa peine. J’aurai donné ma vie pour qu’il continue à m’aimer, pour qu’il ne m’oublie pas. Secrètement je murmurais « reviens moi je t’en supplie » mais l’indifférence a été son arme, la réponse à mes larmes. Je devais me faire une raison mais je me sentais tel un prisonnier qui était condamné à traîner ses chaînes pour toute l’éternité et plus encore…
J’ai prié tous les Dieux pour que la douleur cesse, pour que l’amour me fuie comme on fuit la peste. Du rang de victime je passais à celui de coupable…coupable de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pour le garder, coupable de ne pas avoir trouver les mots pour le garder à mes côtés. Me dire que jamais plus je ne pourrais le serrer dans mes bras, jamais plus je ne pourrais goûter à la douceur des ces lèvres, deviner ses rêves, ses désirs, jamais plus je ne me verrai briller dans ses yeux, jamais plus je ne pourrai sentir sa présence qui savait me réchauffer quand dedans il faisait froid.
Il était mon refuge, ma moitié, ma boussole, mon nord. Qui aimait-il à présent ? Qui chérissait-il ? Hélas je n’avais pas la réponse à ces questions et dans le fond cela ne pouvait que me détruire un peu plus.
Il me fallait l’oublier, l’effacer, pour pouvoir recommencer, pour pouvoir me relever et avancer vers la lumière du jour et quitter les travers de l’amour…Mais Chaque jour me rappelait à lui, chaque parfum me transporter dans son univers…
Tout pouvait s’effondrer, la terre pouvait s’arrêter de tourner, cela m’importait peu car son amour n’inondait plus mes matins devenus chagrins. J’avais mal…mon cœur ne chantait plus la mélodie du bonheur, le conte de fée s’est transformé en conte d’épées…On juste su me répondre face à ma douleur que je n’aurais pas du l’aimer…